Cameroun, Les secteurs clés de la Croissance
Avec son taux de croissance de l’ordre de 4,4 % et malgré son statut de locomotive de la sous région Afrique centrale, le Cameroun semble prendre du retard sur ses voisins de l’Afrique de l’Ouest. Performances à contrario de ses nombreuses ressources du sous sol.
Services et biens
Si on note une augmentation des services au Cameroun, il n’en demeure pas mois que les secteurs de la consommation continue de nourrir l’espace public. Les telecommunications, le transports, la logistique, l’import export ont connu un grand bon. Tout comme le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme connaissent des avancées significatives.
Hydrocarbures: la crise du pétrole
Malgré la chute du prix des produits pétroliers, le pays essaye de maintenir sa resilience avec la mise sur pied de plusieurs projet notamment l’extension de la Sonara pour une production optimal. De même, la mise en service d’une usine de production de gaz à Douala devrait booster l’industrialisation du pays.
Mines: un potentiel bientôt rélevé
Le sous-sol camerounais renferme plusieurs sources de minerai qui fait du pays un gissement de trésor que l’Etat tarde à developer. Mais avec l’arrivée de plusieurs opérateurs, l’or, le diamant, la bauxite, le colbat, le fer seront bientôt exploités de manière à contribuer à la croissance du pays. Depuis plusieurs années le gouvernement a attribué des permis encore non exploités à des groupes industriels. Situé à l’est, le gisement diamentifière de Mobilong a livré ses premiers pierres début 2013. L’opérateur coréen Cameroon Korea Mining estime son potentiel de 18 millions de carats. L’américain Geovic Mining Corp representé par sa filiale locale Geovic s’est associé au géant chinois Jiangxi Rare Metals Tungsten holding company pour accélerer la mise en exploitation de la mine de colbat, nikel et manganère de Nkanouma au Sud Ouest du Cameroun avec une reserve estimé à près de 100 millions de tonnes de minerais.
Deuxième plus grand gissement de fer en Afrique
Cam Iron filiale de la société australienne Sundances Ressource qui s’est finalement associé au groupe chinois Hanlong Mining a été retenu par l’Etat camerounais pour conduire l’exploitation du gisement du fer de Mbalam-Nobeda considéré comme le deuxième plus grand gisement de fer en Afrique avec une capacité de production de estimé à 35 millions de tonne sur les vingt cinq premières années pour un investissemnt de 4,7 milliards d’euros. Pour le transport Sundances prévoit de construire une ligne de chemin de fer de 500 Km qui va relier le site au port en eau profonde de Kribi.
Infrastructures économiques, le grand bon
Avec le lancement des grand travaux notamment les autoroutes Yaounde-Nsimalen et le très attendu chantier de l’autoroute Yaounde-Douala, l’amélioration du corridor Douala Ndjamena au Tchad et Douala-Bangui en république centrafricaine, les axes Nsagmelima-Ouesso au Congo Brazzaville, la route Amban Kiosi à la frontière avec la République de Guinée Equatoriale, la construction du 2ième pont sur le Wouri, la désserte des grandes zones de productions agricoles et agroindurtriel, l’amélioration du réseau routier, le Cameroun entend faire de la route, un accélerateur du dévéloppement. Ces grands travaux d’infrastructures économiques permettront de ralier tout le pays à la zone Cemac.
Boom énergetique
Avec la mise en service des barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Memve ‘ele, Mekin et bientot le lancement d’autres chantiers de construction d’infrastructures énérgetiques, le Cameroun fera de l’énergie sa première niche de richesse capable de booster son industrialization. On parle même déjà des autoroutes de l’énergie. Un vaste programme qui vise à produire plus d’énergie de manière à booster son industrialization et exporter une partie de l’énergie dans la sous région.
Agriculture: de rééls opportunités
Le grenier d’Afrique centrale s’apprête à doubler sa production agricoles. Le Cameroun qui reste le top 5 des pays producteurs de banane, de cotton, de thé, a mis en place un vaste programme de devéloppement de ses matières premières. Il s’agit non seulement de produire plus mais davantage de passer à l’agriculture de seconde generation. Le mais, le blé, le sorgho, le manioc, le soja, le poivre de Penja le plumier à huile, connaissent déjà un dispositif de transformation locale.
Ports et aéroports
L’entrée en service du port en eau profonde de Kribi ouvre donc l’accès au pays à la desserte de grands navires qui devrait à coup sure, réduire les delais de passage au port en meme temps qu’il va désengeorger le port de Douala saturé. De meme que la destination Cameroun enregistre tous les jours de nouvelles compagnies et de nouvelles desserte à travers le programme plus qu’ambitieux de Camair-Co de faire du ciel camerounais un pont vers l’émergnce.