Une first lady sur scène
La première Dame Ivoirienne Madame Dominique Ouattara est montée aux premières loges pour encourager la femme ivoirienne lors de la 12ème édition du festival des musiques urbaines (FEMUA) tenue à Abidjan au mois d’Avril dernier.
Après le Fespaco à Ouagadougou, c’est autour du Femua de questionner le genre .Le statut de la femme fut au centre des débats et de la scène pendant une semaine dans la capitale ivoirienne. La marraine du Femua 1, la first lady ivoirienne très impliquée à travers sa fondation « Children of Africa » aux problèmes qui touchent les enfants, la jeune fille et la femme ivoirienne a donné le ton en inaugurant le 23 avril après la cérémonie d’ouverture l’Institut de Formation et d’Education Féminine (IFEF) et le centre de santé de Marcory Anoumabo Les dits centres auparavant dans un état de délabrement ont reçu un coup de neuf grâce à la générosité de la première Dame ivoirienne. Il faut rappeler ici que cette journée était riche en couleurs et en émotions dans les différentes prises de paroles. La surprise de la fin a été la remise de don d’une valeur de 50 millions aux différentes associations et délégations présentes par la Première dame parmi lesquels une somme de 10 millions remise aux populations d’Anoumabo. Dans son discours, la First Lady ivoirienne à interpeller toutes les entités intervenant dans la lutte pour le bien -être de la femme ivoirienne à se mobiliser afin que cette question soit une réalité. «Il va sans dire que l’implication de tous, va permettre de faire bouger les lignes. Il faut donc agir et continuer à encourager nos sœurs à développer leurs propres activités afin de gagner en autonomie. A telle déclaré.
L’agenda de cette fête de la musique a également prévu une visite à l’hôpital mère-et -enfant Dominique Ouattara le vendredi 26 avril. Hôpital de niveau III situé à Bingerville et doté de matériels de dernières générations. Un espace hospitalier d’une capacité de 130 lits s’étendant sur une surface 4.9 hectares, accueillant les enfants et les femmes de Côte- d’Ivoire et de la sous- région. Le Femua c’est aussi les actions sociales avec la construction des écoles, des bibliothèques, des centres de santé, des maternités et des centres d’accueils pour enfants abandonnés. Durant cette édition du FEMUA et toujours dans la belle bourgade de Bingerville à l’ouest d’Abidjan, en cette matinée du 26 avril, les regards se baladent à travers plusieurs maisons d’habitations modernes et modernisées t tous justes sorties de terres s’étendent à pertes de vues dans la localité. Au cœur de ces lotissements sociaux, un projet de l’Etat ivoirien pour améliorer les conditions de logements des populations, A’salfo, accompagnés de son équipe, des partenaires et une belle délégation de journalistes sont officiellement venus remettre les clés d’un centre d’accueil pour orphelin à l’ONG Centre Méga international. Des initiatives comme celle- là sont d’agenda depuis la création de ce festival. A Gagnoa également pendant cette 12ème édition, l’inauguration d’une école primaire Magic System ya été actée.
La femme au centre des débats
En ce qui concerne la programmation artistique pour ce Femua 12, la parité entre têtes d’affiches a été respectée. Les différentes conférences et autres journée d’échanges ont la plupart porté sur le devenir de la femme ivoirienne. La rencontre avec les jeunes, « Carrefour jeunesse » cet espace de parole a combiné en pendant deux jours information et débats, et surtout rassemblés des jeunes, des experts des instances institutionnelles d’Abidjan et onusiennes et civiles pendant ces journées. Des journées d’échange qui ont débutés par la projection d’un film documentaire de 10 mn sur les mutilations génitales faites aux femmes ; suivis des débats sur la condition de la femme et de la jeune fille en Côte-D’ivoire, animés par des experts en la matière et des partenaires comme L’Unicef et l’Union Européenne. Le Femua Kids ou encore quand les tout-petits font leur festival a encore marqué de son empreinte ce rendez-vous. Ils étaient prés de 1000 enfants à prendre d’assaut le lieu habituel d’Anoumabo où toboggan, marionnettes, jeux ludiques divers, concerts et diverses animations attendaient pour faire passer des moments inoubliables aux orphelins et autres enfants qui ont fait le déplacement. Il faut également noter ici que ces journées scientifiques et ludiques étaient couronnées en soirée par des concerts sur la scènes découvertes où des artistes musiciens, comédiens, et chorégraphes venaient prestés et où l’on pouvait écouter ressortir des messages contre l’immigration clandestine ou des soutiens à la cause féminine.